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Expo Louis Cretey, un visionnaire entre Lyon et Rome +7 ans

20103

Ça parle de quoi ?

Après Jacques Stella en 2007 et Nicolas Poussin en 2008, le musée des Beaux-Arts de Lyon souhaite célébrer un acteur exceptionnel de la peinture française du XVIIe siècle : Louis Cretey. Soixante-dix tableaux et dessins provenant pour la plupart

Après Jacques Stella en 2007 et Nicolas Poussin en 2008, le musée des Beaux-Arts de Lyon souhaite célébrer un acteur exceptionnel de la peinture française du XVIIe siècle : Louis Cretey.

Soixante-dix tableaux et dessins provenant pour la plupart de collections privées mais aussi d'institutions françaises et étrangères célébreront l'artiste. Exceptionnel, Louis Cretey l'est dans sa manière de peindre, mais aussi dans sa redécouverte tardive. Poétique et expressif, délicat en même temps que profondément dramatique, son style n'a aucun équivalent dans l'art de son temps.

Originaire de Lyon, Cretey choisit de s'installer à Rome au début des années 1660, où se forment alors les plus grands maîtres de la peinture européenne venus étudier l'antique et les grands ensembles de la Renaissance. Il s'y forge une réputation qui lui attire la protection de cardinaux parmi les plus influents, comme le cardinal Imperiali, éminent collectionneur de peintures et d'objets d'art, et la faveur de mécènes comme la famille des Boscoli. C'est dans ce contexte que Louis Cretey élabore un style puissant et original qui le distingue de ses contemporains français par la nouveauté de sa facture, faite d'une exceptionnelle hardiesse du pinceau et d'une vision que l'on pourrait qualifier d'étrange, quels que soient les sujets - religieux ou profanes - qu'il aborde.

Vers 1680, il revient à Lyon, où il intègre rapidement le cercle de Thomas Blanchet, peintre lyonnais le plus influent de son temps, qui l'associe à deux chantiers remarquables : la décoration du réfectoire de l'abbaye des dames de Saint-Pierre, actuel musée des Beaux-Arts, et l'ancien Palais de Justice, dit Palais de Roanne.

Il retourne en Italie à la fin du siècle, où il puise à la vision d'artistes contemporains une manière plus libre et plus souple.

L'exposition du musée des Beaux-Arts de Lyon consacre l'une des dernières grandes figures du XVIIe siècle français par la publication d'un catalogue raisonné, sous la direction de Pierre Rosenberg, de l'Académie Française, spécialiste des XVIIe et XVIIIe siècles français.

Article créé par Aurore Lemaître le 15 oct. 2010

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