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Réseaux sociaux et ados : dangers et bonns pratiques
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Réseaux sociaux et ados : dangers et bonnes pratiques


On le sait, les enfants sont attirés de plus en plus jeunes par les réseaux sociaux. Addiction, contenus, harcèlement... On fait le point sur les dangers sur lesquels les sensibiliser, et sur les bonnes pratiques à adopter.

Les ados et leur attirance pour les réseaux sociaux

Tik Tok, Instagram, Snapchat, Twitch, Facebook... Les enfants sont très vite curieux des réseaux sociaux. Faut-il tout interdire ? Quel réseau est autorisé à quel âge ? Comment les prévenir des dangers ? Comment les connaître vous-même ? On fait le point à l'occasion de la rentrée.

Liker un post, partager des publications, regarder des vidéos, tchater avec ses amis... Les pré-ados voient les grands le faire, et ont envie de les imiter. Mais il ne faut pas aller plus vite que la musique : sur plusieurs aspects, les jeunes sont encore plus fragiles que les adultes face aux réseaux sociaux.

Tout d'abord, rappelons les lois concernant leur utilisation : Facebook, Instagram, Snapchat, Twitter, Twitch, Google et donc YouTube sont interdits aux moins de 13 ans, mais c'est avec l'accord des parents. Sans cela, il faut attendre 15 ans. Pour Whatsapp, il faut avoir 16 ans minimum pour l'utiliser.

Quels dangers des réseaux pour les plus jeunes ?

Même avec le manque de recul, les spécialistes alertent déjà sur les dangers à court et long terme des réseaux sociaux pour les ados. La première chose est l'estime de soi. En pleine période de construction, il est encore plus difficile de résister à l'envie d'être comme les autres : argent, physique, origines, maison... La vie "parfaite" affichée sur les réseaux et le manque de distance des plus jeunes les rendent davantage sensibles à cette frustration et à cette tendance à la dévalorisation. La poursuite du like peut aller très loin.

Il faut ajouter à cela le cyberharcèlement, qu'il vienne des camarades de classe ou d'inconnus. Les messages haineux, racistes, sexistes, grossophobes ou autres continuent à la maison, même une fois l'école finie. Les messageries sont donc également à surveiller de très près. Et les prédateurs sont également présents en ligne : sur les forums, les jouets connectés...

Un danger non négligeable des réseaux est l'addiction. Les ados peuvent rapidement avoir besoin d'être connectés, et ne plus savoir comment s'occuper hors des écrans, être seuls... Il ne faut pas oublier non plus l'importance de la vie privée : il est important de se préserver, notamment pour éviter de regretter des publications dans le futur, et aussi pour éviter les vols.

Quelles solutions pour leur utilisation des réseaux sociaux ?

Mais si l'on choisit de ne pas interdire complètement les réseaux sociaux, qui font partie de leur monde présent et de leur avenir, comment faire au maximum en sorte que cela ne leur nuise pas ?

Vous devez tout d'abord vous renseigner en tant que parents et guides dans leurs usages. Pour savoir à quel âge leur autoriser tel ou tel réseau, tel ou tel appareil, combien de temps leur laisser, comment contrôler, cherchez auprès de professionnels comme  : Internet sans crainte, Club des parents connectés, WeLive Security... Vous y trouverez des conseils sur comment encadrer vos ados. Nous avons également réalisé un dossier sur les écrans, quel temps et quels contenus pour les enfants et les plus grands

Une fois renseignés, vous pouvez passer à la partie sensibilisation, en leur indiquant les dangers potentiels, en leur disant de vous prévenir face à tout comportement suspect ou violent, et en n'hésitant pas à vous poser des questions. Il faut établir des bases de dialogue et de règles à suivre dans leur utilisation des réseaux.

Même si un rapport de confiance est établi, il faut également encadrer leur pratique au quotidien, car les dangers viennent souvent de l'extérieur. Bien que cela représente un coût, on se rend vite compte que la maîtrise totale est compliquée et qu'il est indiqué de mettre en place un système de contrôle parental. Avant d'en prendre un, renseignez-vous toutefois auprès de votre opérateur ou des fabricants des marques que vous utilisez, il se pourrait qu'ils aient déjà des offres, gratuites ou non, pour les familles.

Cela est valable pour les réseaux sociaux, qui ont souvent elles-mêmes des propositions d'alternatives ou d'encadrement. C'est le cas par exemple de Messenger Kids ou YouTube Kids. Les parents peuvent aussi créer un compte Google aux enfants et le gérer avec Family Link. On note également Kidjo TV pour les vidéos, Qwant Junior pour le moteur de recherche, Info Hunter pour le décryptage...

Pour leurs premiers pas, laissez leur compte en mode privé, pour qu'aucun inconnu ne puisse les contacter ou leur laisser de commentaires malintentionnés. Vérifiez toujours les paramètres de confidentialité, qu'ils soient réglés au maximum possible et gardez un contrôle sur leur compte bien sûr, en vous mettant d'accord au préalable sur votre consultation de leurs données.

Un rappel quotidien peut être installé sur certains applications pour contrôler le temps passé, dans "Confidentialité" également, et la désactivation des "likes", la limitation des commentaires, l'interdiction des mentions et identifications, le blocage de certains mots... Fouillez vos applications pour vous familiariser ou suivez les guides pas à pas de chaque réseau si vous vous sentez dépassé.

Le tout est d'avoir conscience des dangers et de trouver comment les éviter. De bonnes pratiques à adopter pour être plus serein dans l'usage des réseaux sociaux de vos ados !

Mis à jour par Charlotte Loisy le 31 août 2022
Article créé le 30 août 2022

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