L'ignorant et le fou +12 ans
Ça parle de quoi ?
Dans une loge d'opéra, alors qu'une représentation de La Flûte enchantée va commencer, on attend la cantatrice qui doit chanter la Reine de la Nuit pour la 222e fois. Comme toujours, elle arrivera en retard, comme toujours elle déchirera son costume
Dans une loge d'opéra, alors qu'une représentation de La Flûte enchantée va commencer, on attend la cantatrice qui doit chanter la Reine de la Nuit pour la 222e fois.
Comme toujours, elle arrivera en retard, comme toujours elle déchirera son costume juste avant d'entrer en scène...
Son père admiratif, mais alcoolique et presque aveugle, trompe l'angoisse de l'attente en écoutant un ami médecin décrire avec une précision obsessionnelle une autopsie médico-légale.
Les considérations anatomiques sont entrecoupées de réflexions sur l'art et la musique, instrument de torture autant que de sublimation. Dans cette pièce, créée en 1972 au prestigieux festival de Salzbourg, ville natale de Mozart, Thomas Bernhard, qui fut aussi chroniqueur lyrique, se joue de l'inversion du décor et tend à la bourgeoisie mélomane autrichienne le miroir déformant de sa décadence et de sa finitude.
Un face-à-face entre nature et artifice où l'humour salvateur avoisine la folie.
_____________________________
> Texte de Thomas Bernhard
> Mise en scène : Emmanuel Daumas
> Avec Roland Bertin, Vincent Deslandres, Michel Fau, Dominique Valadie
> Scénographie, vidéo et costumes : Saskia Louwaard et Katrijn Baeten
> Lumières : Bruno Marsol
> Son : Isabelle Fuchs
Comme toujours, elle arrivera en retard, comme toujours elle déchirera son costume juste avant d'entrer en scène...
Son père admiratif, mais alcoolique et presque aveugle, trompe l'angoisse de l'attente en écoutant un ami médecin décrire avec une précision obsessionnelle une autopsie médico-légale.
Les considérations anatomiques sont entrecoupées de réflexions sur l'art et la musique, instrument de torture autant que de sublimation. Dans cette pièce, créée en 1972 au prestigieux festival de Salzbourg, ville natale de Mozart, Thomas Bernhard, qui fut aussi chroniqueur lyrique, se joue de l'inversion du décor et tend à la bourgeoisie mélomane autrichienne le miroir déformant de sa décadence et de sa finitude.
Un face-à-face entre nature et artifice où l'humour salvateur avoisine la folie.
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> Texte de Thomas Bernhard
> Mise en scène : Emmanuel Daumas
> Avec Roland Bertin, Vincent Deslandres, Michel Fau, Dominique Valadie
> Scénographie, vidéo et costumes : Saskia Louwaard et Katrijn Baeten
> Lumières : Bruno Marsol
> Son : Isabelle Fuchs
Mis à jour par le 10 avr. 2008
Article créé le 21 janv. 2008
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