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Mémorial terre-neuvien de Beaumont-Hamel +8 ans

Mémorial Beaumont-Hamel
credits

Résumé

Les familles peuvent se rendre à Beaumont-Hamel pour y découvrir l'une des journées les plus meurtrières de la Première Guerre mondiale à travers son réseau de tranchées particulièrement bien conservé.

Mémorial terre-neuvien de Beaumont-Hamel
D73
80300 Auchonvillers

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Informations pratiques

Tarifs :

Gratuit

Accès :

Parking

Horaires :

Centres d'accueil et guides étudiants

De avril à septembre
Lundi de 12h à 18h
De mardi à dimanche de 10h à 18h

De octobre à mi-décembre puis de février à mars
Lundi de 11h à 17H
De mardi à dimanche de 9h à 17h

Fermeture :

Centres d'accueil et guides étudiants
Mi-décembre à début février

Résumé

Un des mémorials du premier jour de la "Grande Offensive" de la bataille de la Somme pour en entretenir la mémoire auprès des enfants et des parents.

Un champ de bataille préservé

Le Nord de la France a particulièrement été exposé aux affrontements de la Première Guerre mondiale. Les tirs d'artillerie et les tranchées, ces fossés creusés pour permettre aux soldats de circuler et tirer relativement à couvert, caractérisent cette guerre et laissent des traces visibles de sa violence pour les générations suivantes. Des visites guidées sont assurées par des étudiants canadiens venus travailler quelques mois en France.

Les tranchées de part et d'autre prolongent les affrontements et les pertes sans progression notable, les généraux Alliés organisent donc un assaut massif pour tenter de percer les défenses ennemies : la "Grande Offensive". Le 1er juillet 1916, l'une des batailles du premier jour de cet assaut mené conjointement par les Français et les Britanniques éclate près du village de Beaumont-Hamel.

Les cratères creusés par les tirs d'obus donnent aux familles de visiteurs une idée du danger des avancées vers les lignes ennemies sous leurs tirs fournis. En plein sur le champ de bataille se trouve "l'arbre du danger", un arbre isolé surnommé de cette façon par les Terre-Neuviens enrôlés dans l'Armée britannique dû à l'intensité du feu allemand dans cette zone. Les restes brisés et tordus de l'arbre ont été remplacés par une réplique pour maintenir un autre témoignage visuel de la violence des combats.

La bataille de Beaumont-Hamel est sanglante pour les Alliés. Les bombardements d'artillerie de la semaine précédente n'ont pas autant affaibli les défenses ennemies que prévu, des passages étroits au travers des barbelés sont délibérément ouverts par les Allemands pour y braquer leurs viseurs de mitrailleuses et le ciel clair expose le 1st Newfoundland Regiment aux rafales de tir à peine arrivé à la crête.

Un lieu de mémoire du Sentier du Caribou

À l'entrée en guerre de l'empire britannique en août 1914, près de 12 000 jeunes hommes du dominion de Terre-Neuve s'enrôlent jusqu'à constituer le "1st Newfoundland Regiment". Les effectifs atteignent la taille d'un bataillon en février avant d'être déployés d'abord pendant la campagne de Gallipoli en Turquie puis dans la Somme, auprès de la 88e Brigade de la 29e Division.

Avec un début d'assaut à 7h30 et un échec rapporté au quartier  général à 9h45, la bataille de Beaumont-Hamel a duré moins d'une matinée. C'est un échec cuisant : 20 000 morts britanniques en plus de 37 000 blessés. Sur les 801 soldats terre-neuviens envoyés sur le champ de bataille, seulement 68 répondent présents à l'appel du lendemain, dû aux pertes, blessés et portés disparus.

De nombreuses familles du dominion de Terre-Neuve sont en deuil de ces centaines de fils, maris, pères et frères. Après Beaumont-Hamel, les survivants et des renforts reconstituent le Newfoundland Regiment. Au fil des combats, tout particulièrement après ceux de Ypres et Cambrai, la bravoure des Terre-Neuviens est récompensée par la Couronne britannique par la désignation "royale" de l'unité, la seule de la Première Guerre mondiale.

Plus de 6 200 jeunes hommes de Terre-Neuve et du Labrador continental ont servi l'Armée britannique tout au long de la Première Guerre mondiale, 1 300 d’entre eux ont été tués et 2 500 autres blessés ou faits prisonniers. Leurs contributions et leurs sacrifices sont commémorés par 5 monuments de champs de bataille en France et en Belgique et un sixième en Turquie.

Tous les mémorials sont dotés d'une statue en bronze de caribou, emblème du Royal Newdfoundland Regiment, constituant le "Sentier du caribou" d'une partie des participations majeures de Terre-Neuve à la Grande Guerre. De l'ensemble des monuments commémoratifs supervisés par le père Thomas Nangle, lieutenant-colonel et ancien aumônier de l'unité, le mémorial de Beaumont-Hamel est le plus imposant.

La place d'honneur surplombe les plus de 30 hectares sur lesquels le Royal Newfoundland Regiment a conduit son avance héroïque. Entouré de végétation et de rochers originaires de Terre-Neuve, le caribou de bronze veille sur les champs parcourus par les soldats en 1916. Les noms de 821 combattants terre-neuviens tombés à la Première Guerre mondiale sans sépulture connue sont inscrits sur 3 plaques sur le socle.

Un monument est dédié à la 29e Division de l'Armée britannique dont le Royal Newfoundland Regiment a fait partie de la 88e Brigade comme le montrait le triangle rouge sur les épaules d'uniforme, également présent sur le monument. La 51e Division dite des Highlands est également commémorée pour la prise du "ravin Y" et des villages Beaumont et Hamel en novembre 1916 dans la dernière grande offensive de la bataille de la Somme. 

>> Plus d'informations sur le site des Anciens Combattants du Canada

Mis à jour par Caroline Dambrine le 22 juil. 2025
Article créé le 21 juil. 2025