
10 bonnes raisons de découvrir Barcelone en famille
Suivez les recommandations du blog "Famille et Voyages" pour organiser votre séjour en famille à Barcelone. Des coups de cœurs et des bons plans qui aident les grands à mieux choisir leurs visites pour le plus grand plaisir des enfants !
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Une famille en vadrouille à Barcelone
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Découvrir la ville à vélo avec un guide français
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S’émerveiller devant La Sagrada Familia
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Se perdre dans La Casa Batllo
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Se balader sur une des plus belles avenues du monde, Passeig de Gracià
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Etre dans les premiers à visiter la Casa Vicens
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Aller à la plage de Bogatell en métro
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Se perdre dans le Park Güell
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Découvrir Miró, l’autre artiste catalan
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S’initier à la gastronomie espagnole, ou pas
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Assister à un match au Camp Nou
Notre ambassadrice Stéphanie, du blog « Famille et Voyages », nous invite à découvrir Barcelone. En une semaine pendant les vacances de Pâques, sa petite famille de quatre personnes a visité la capitale de la Catalogne sous toutes ses coutures ! Des oeuvres emblématiques de Gaudi, en passant par la grande plage ou les parcs luxuriants, les musées ou encore la gastronomie, la culture catalane a ébloui toute la tribu. Découvrez ses coups de coeurs et ses conseils avisés.
Pour en savoir +
Familleetvoyages.com est le blog d’une famille parisienne qui aime partager ses petites et ses grandes découvertes, ses bons plans, ses coups de cœur et ses voyages, proches ou lointains. A suivre aussi sur Instagram ou sur Facebook.
Mis à jour par Stéphanie (blog Famille et Voyages) le 25 juil. 2018
Article créé le 25 juin 2018
Visiter une ville à pied c’est bien, à vélo c’est très bien, et avec un guide français c’est encore mieux, surtout avec les enfants. Le RV est fixé à 10h, Carrer Escudellers 48. Nous sommes 4 familles avec des enfants et/ou ados, soient 12 personnes.
Olivier, notre guide, nous propose de commencer par le bord de mer car la journée s’annonce très belle – après une journée de pluie le jour précédent – ce qui veut dire que les Barcelonais et les touristes vont arriver en masse dans peu de temps. Et ce sera plus compliqué pour circuler. Nous voilà donc partis pour longer une partie des 4 km de plages. Il fait beau, pas trop chaud. J’avais un peu peur que notre 8 ans galère sur son vélo – il ne pédale pas souvent – mais ça va il s’en sort plutôt bien.
Après la plage, nous sommes allés sur la place de l’Arc de Triomf, très animée en ce jour de célébration de la bicyclette (quelle coïncidence) puis dans le parc de la Ciutadella, juste à côté. Je me dis qu’il faudra revenir dans ce parc. C’est l’intérêt d’une balade à vélo, ça donne des idées pour la suite (qu’on ne fera finalement pas, faute de temps, il y a trop de choses à voir dans cette ville !). Nous nous arrêtons régulièrement pour écouter Olivier qui nous distille l’histoire de la ville mais aussi ses anecdotes. Nous pédalons au bon rythme, ni trop lent, ni trop rapide. Tout le monde est discipliné, suit le groupe.
La balade nous amène ensuite devant le Born Cultural Center. Son histoire est folle : construit à l’origine pour accueillir un marché alimentaire, l’endroit est laissé à l’abandon après l’ouverture d’un autre marché plus prisé. Au moment où des travaux commencent pour le réhabiliter, les ouvriers découvrent des ruines du XVIIIe siècle. Ils sont arrêtés aussitôt pour mettre à jour un trésor. L’endroit est ouvert au public depuis 2013.
Avant de rentrer, Olivier nous fait passer par une place « street art ». Les 3h30 sont passées à toute vitesse. Je crois qu’on aurait pu continuer toute la journée.
Combien ça coûte
Tarif spécial famille : 28€ par adulte, 18 € pour les ados (15-20 ans) et 15€ pour les moins de 15 ans (gratuit pour les petits sur siège-vélo) ! Plus d’info
Barcelone c’est la patrie de Antoni Gaudi. Gaudi, qu’on aime ou pas, il est difficile de passer à côté tellement la ville regorge de ses chefs-d’œuvre. La première et incontournable de ses œuvres, c’est la Sagrada Familia. Oui la basilique toujours en travaux depuis 1882. Nous avons eu la chance de la visiter il y a 13 ans donc, comme elle a beaucoup changé depuis, nous avons pris un guide, José, notamment pour qu’il puisse la raconter aux enfants.
La première chose qu’il nous a apprise, c’est que Gaudi a 2 obsessions, les références religieuses, il y en a partout, et la nature, ce qui se traduit par une absence de lignes droites - puisqu’il n’y en a pas dans la nature - .
Pour la Sagrada Familia, l’architecte a imaginé 18 tours – dont une pour Marie et une, la plus haute – pour Jésus Christ et de multiples scènes sur chacune des façades. Car la basilique n’en a pas une mais 3 : la Nativité, la Gloire et la Passion. Il est comme ça Gaudi ! Et comme il savait qu’il ne verrait jamais la fin des travaux de la Basilique, il s’est appliqué à faire de la première, la Nativité, un guide pour les prochains architectes. Son crédo : son œuvre devait être collective ou ne devait pas être.
José nous emmène ensuite à l’intérieur en passant par les portes monumentales (approchez-vous et cherchez les petites bêtes qui s’y cachent). Si vous l’avez visitée il y a plus de 10 ans, vous ne reconnaitrez rien, puisqu’à l’époque il n’y avait… rien. On pouvait simplement monter dans les tours. Le jeu de lumières qui passent à travers les vitraux est superbe notamment dans 2 allées. D’un côté, ce sont des tons bleu, vert et de l’autre, orange, jaune et vert. José nous indique chaque détail, jusqu’au plafond. Nous serions passé à côté de beaucoup de choses sans lui et surtout il s’adresse aux enfants, leur posent des questions, les fait réfléchir. Ils sont vraiment impliqués dans la visite.
La façade de la Gloire n’étant pas encore visible, nous ressortons du côté de celle de la Passion. Celle-ci a été réalisée par Josep Maria Subirachs sur la base d’un dessin de Gaudí. En plus des scènes aux détails incroyables, José nous fait remarquer 2 choses : le carré magique, dont le grand a refait tous les calculs, pour être sûr (on ne sait jamais), et un intrus parmi la scène centrale. C’est Gaudí à qui l’architecte a rendu hommage en l’immortalisant sur cette façade.
À côté de la Basilique se trouvent encore deux endroits à visiter absolument : l’école que Gaudí avait fait construire pour les enfants des ouvriers et le musée dans lequel se cache l’atelier des architectes, qu’on peut voir derrière une vitre, ainsi que la crypte dans laquelle il est enterré.
Découvrir la Sagrada Familia avec un guide professionnel est vraiment différent. Nous avons littéralement plongé dans l’histoire que José nous a contée pendant 1h30. Le temps est passé très vite. Comme on en voulait encore un peu, nous sommes retournés à l’intérieur un petit moment car il n’y a pas de limite de temps dans les billets.
Combien ça coûte
- Les entrées : adulte 15 € / 11-18 ans 13 € / Gratuit pour les moins de 11 ans
- Les audio-guides : adulte 22 € / 11-18 ans 20 € / Gratuit pour les moins de 11 ans
- La visite guidée (30 personnes max) : adulte 24 € / 11-18 ans 22 € / moins de 11 ans 8 €
José, guide professionnel, propose des visites privées de la Sagrada Familia. Comptez 110 € pour 5 personnes max (entrées non comprises). Pour le contacter
J’adore cette maison. C’est sans doute la plus aboutie des 3 maisons qu’il a imaginées (Batlló, Mila et Vicens). Gaudí l’a dessinée, sans lignes droites évidemment, à partir d’une maison existante, sans la détruire, à la demande de Mr Josep Batllo i Casanovas en 1903.
Pas de visite guidée cette fois, trop cher, mais un audio-guide pour chacun de nous. Ce n’est pas la visite la plus conviviale qui soit mais c’est celle qui est la plus tranquille : chacun est dans sa bulle et prend le temps qu’il lui faut dans chaque pièce. Le parcours est le même pour tout le monde donc on est nombreux dans les premières pièces puis ça s’étire. On en profite davantage. Il y a quand même certains endroits où on se retrouve comme la cour extérieure à l’arrière de la maison. C’est là que nous apprenons la technique du Tencadis, inventée par Gaudí, qui consiste à utiliser uniquement des morceaux de mosaïques usagées pour recouvrir une surface. C’était économique et écolo avant l’heure. C’est le moment de prendre la pause pour maman, les enfants font leur « blogueuse mode ».
On continue notre visite en montant les escaliers devant le magnifique puits de lumière, dans lequel on se noie presque. Gaudí voulait cet effet « vision sous l’eau » quand on regarde à travers ces « murs » de verre épais à la découpe ondulée.
Arrivés sur le toit, nous nous retrouvons avec la classe d’ados qui est entrée avec nous. Tous font une pause au même endroit (mais poussez-vous que je puisse faire des photos !!). En redescendant on peut faire une photo-souvenir sur un mini balcon. Nous n’avons pas résisté ! C’est déjà la fin de la visite, elle aura duré environ 1h.
Combien ça coûte ?
Les entrées financent une grande partie de l’entretien de la maison. Les propriétaires, la famille Bernat, ont donc développé plusieurs types de tarifs, tous assez élevés quand on est 2 adultes et 2 enfants (92 euros minimum).
Conseils
N°1 : prendre les billets en ligne, c’est moins cher et plus sûr pour visiter la maison quand vous le voulez.
N°2 : pour avoir un peu moins de monde et ne pas avoir à prendre le billet coupe-file, il vaut mieux choisir le premier créneau de la journée, à 9h. Quand nous sommes ressortis, les gens avec des billets classiques faisaient la queue.
Les options : créneau de 8h30, réservé à quelques personnes (mais on ne sait pas combien), visite en soirée…
Passeig de Gracià est une balade à ne pas manquer et surtout à faire en prenant son temps, ce qui tombe bien avec des enfants. Cette rue, qui fait partie du Patrimoine de l’Humanité, est une œuvre d’art à part entière.
A gauche de la Casa Batlló se trouvent 4 autres maisons toutes aussi sublimes : la Casa Lleó Morera, la Casa Mulleras, la Casa Josefina Bonet et la Casa Amatller. Elles constituent un ensemble appelé « Pomme de Discorde ». Pourquoi ? Parce qu’elles ont été imaginées par des architectes très connus également et qu’ils se disputaient les prix d‘urbanisme de l’époque.
Nous avons décidé de voter nous aussi et avons attribué le 1er prix à la Casa Batlló et le prix de maman à La rose Casa Lleó Morera .
Devant ces maisons se trouvent de jolis pavés. Ils ont été, eux aussi, dessinés par Gaudí, il fallait bien ça pour aller avec sa maison. Cela dit, les autres pavés de Barcelone sont déjà très beaux. Ils sont d’ailleurs un des emblèmes de la ville et ressemblent beaucoup à ceux qui se trouvent dans l’entrée de la Casa Amatller (Il parait que l’inspiration vient de là). Parmi les pavés de Gaudí, nous avons également repéré des drôles de pavés rouges. Ils indiquent la présence d’une œuvre moderniste à proximité !
Une autre maison de Gaudí se trouve un peu plus loin dans Passeig de Gracià. C’est la Casa Mila. Sa façade est toute en courbe, encore plus que la Sagrada Familia et la Casa Battló. Toujours le rejet des lignes droites qui ne sont pas naturelles. Nous ne l’avons pas visitée faute de temps ce jour-là mais elle vaut le détour, rien que pour la façade, très controversée à sa construction.
De l’autre côté de l’avenue se trouve un autre endroit intéressant : El Nacional. Si vous passez devant à l’heure du déjeuner, entrez donc un moment. Vous pourrez y déguster des spécialités ibériques, réputées pour leur qualité…
Vous pouvez aussi juste vous y promener en admirant les façades et en les comparant les unes aux autres. Les enfants se sont pris au jeu et ont déclaré la Casa Batlló grande gagnante des plus belles maisons.
Ouverte depuis peu au public, la Casa Vicens est la première commande qui a été faite à Gaudí. Ça se voit au premier coup d’œil d’ailleurs. Vous devinez ? Ben oui, c’est quoi toutes ces lignes droites ??? Gaudí s’est égaré ? En fait, ce n’est pas encore bien visible mais il a bel et bien commencé à s’inspirer de la nature. Regardez le portail, le dessin fait penser à des feuilles de palmiers nains.
Nous ne sommes pas rentrés, faute de temps, nous avons juste admiré sa façade très colorée. Sachant qu’on ne la connaissait pas avant de voir une photo dans le musée de la Sagrada Familia, c’était déjà bien.
A Barcelone, on va à la plage en métro. Il est donc inconcevable de ne pas caler une escapade durant son séjour, qu’il fasse beau ou pas, surtout avec des enfants et après plusieurs jours de visites.
La seule question qui se pose est laquelle choisir parmi les 7 plages reparties sur 4 kilomètres. L’erreur serait d’aller à Barceloneta, la plus proche et donc la plus fréquentée. Nous sommes allés un peu plus loin, en prenant métro et bus, sur la plage de Bogatell. Elle était tout simplement parfaite : grande, avec du sable blanc, devant une mer transparente, et surtout avec beaucoup d’espace entre chaque serviette. Un seul bémol, l’eau était froide en avril… cela ne nous a pas empêchés de faire trempette.
Les enfants ont longuement profité des cages de foot présentes sur la plage pour travailler leurs retournés acrobatiques et nous du calme pour buller. C’était divin. Le pique-nique avec vue était mieux qu’un 3 étoiles.
Avec plus de temps, j’aurais aimé aller sur d’autres plages, un peu plus loin. Voire découvrir la Costa Brava. Mais là ce n’est plus un citytrip qu’il faut prévoir, mais un road trip.
C’est important de prévoir des moments comme celui-ci dans un citytrip en famille. Les enfants ont besoin de se défouler et de jouer, sans se presser. S’il n’y a pas de plages, il faut prévoir d’aller dans des parcs, ou mieux de loger près d’un parc.
Spoiler alerte, la partie monumentale du Park (et non parc) Güell est payante depuis quelques années. On s’en passerait bien mais cela ne nous a pas empêchés d’y aller. Il faut du temps pour profiter de cet endroit. Prévoyez large d’autant qu’il est excentré et qu’il en faut déjà pour y accéder. Le parc possède 3 entrées. Nous sommes arrivées par celle du haut, qui a l’avantage d’être accessible par le bus 24.
Pour la petite histoire, le parc n’était pas destiné à être ouvert au public. L’idée du Comte Güell était de construire une sorte de village sur les hauteurs de Barcelone, avec vue sur la mer et la plaine, et de convaincre de riches familles d’y faire construire leur maison. Gaudí en a fait un lieu extraordinaire totalement en accord avec la typologie de la montagne mais son génie n’aura pas suffi et le manque d’investisseurs a eu raison du projet. A la mort du Comte, les héritiers ont offert le Park Güell à la Mairie qui en a fait un parc ouvert à tous.
Avec les enfants, nous nous sommes amusés à rechercher les références à la nature, chères à Gaudí : les courbes, facile pour le Portique de la Lavandière (on peut d’ailleurs difficilement faire plus courbé !) et les animaux comme la salamandre, emblème du parc, dans l’escalier du dragon, les lions à l’extérieur du Théâtre Grec et le serpent dedans…
En bas de l’escalier du dragon se trouvent 2 petites maisons largement inspirées de l’univers de Hansel et Gretel. La maison de gauche se visite mais l’extérieur est plus intéressant que l’intérieur. La visite est comprise dans le prix mais la queue peut être longue. Celle de droite est une boutique.
Nous sommes ensuite passés dans la Salle Hypostyle, encore appelée salle aux 100 colonnes alors qu’il n’y en a que 86. Elle devait en avoir 90 mais Gaudí en a remplacé 4 par des rosettes représentant les 4 saisons. Personne n’a estimé utile de changer le nom.
Nous avons fini la visite monumentale par la Place de la Nature (auparavant Théâtre Grec). Ce banc de 110 m de long est une merveille, aussi bien pour les yeux que pour s’y asseoir après avoir crapahuté partout. Bien que la moitié soit en travaux, nous avons trouvé de la place facilement pour admirer la vue et nous reposer un moment. Pour le réaliser, Gaudí a utilisé la technique du Tencadis, comme dans la cour extérieure de la Casa Batlló.
Après cette courte pause, nous nous sommes dirigés vers la partie « gratuite ». C’est là que se trouve la maison de Gaudí, qui se visite également, et les Viaducs qui relient les espaces entre eux. On peut s’y balader longuement et même pique-niquer, grâce notamment aux tables et bancs qu’on y trouve.
Combien ça coûte
Je vous conseille vivement de prendre vos billets en ligne et sans attendre la dernière minute. Cela vous coûtera moins cher et surtout vous serez sûr d’entrer. Il n’est pas rare que les gens rebroussent chemin quand ils n’ont pas pris de tickets en amont. Ce serait dommage.
Adulte 7,50 € / 7-12 ans 5,25 €
Il y a Gaudí et il y a Miró. Il y a les maisons, la basilique… de Gaudí et il y a la Fondation Miró. Tout aussi incontournable.
Joan Miró est un artiste catalan du XXe siècle. Sa Fondation regroupe la plus grande collection existante de ces œuvres.
Pas d’audio-guide cette fois, nous avons abordé cette visite comme une balade dans un univers coloré, souvent énigmatique, entre dessins, peintures, céramiques et sculptures. On trouve même d’immenses tapisseries (mais pourquoi mettre des tapis au mur ?!). Les influences de Miró sont multiples donc si vous voulez vraiment comprendre son art, il vaut mieux le prendre car les notes à côté des œuvres ne sont pas en français.
Il y avait peu de monde cet après-midi-là. Nous avons pu regarder, discuter, voire essayer de comprendre la relation entre les titres et les œuvres (c’est resté un mystère pour beaucoup d’entre elles) en toute quiétude. Nous étions dans un « j’aime/j’aime pas » fun. Nous nous sommes aussi interrogés sur le génie de faire un trait (même pas droit) sur plusieurs toiles… Là encore le mystère demeure.
Notre balade nous a menée jusqu’au toit-terrasse. C’est là qu’on apprécie particulièrement le bâtiment créé par Josep Lluís Sert, un ami de Miró. C’est très méditerranéen, tout est blanc, zen. C’est l’écrin rêvé pour les quelques œuvres très colorées qui y sont installées.
Retour à l’intérieur, tout aussi blanc (avec peu de fenêtres, pour laisser un maximum de place aux œuvres), en direction des expositions temporaires du moment. Joan Miró a voulu que sa Fondation ne soit pas qu’un musée dédié à ses œuvres. C’est aussi un lieu dédié à la culture contemporaine, où de jeunes artistes peuvent s’y exprimer (un peu comme Gaudí et sa volonté de faire de la Sagrada Familia une œuvre collaborative). En avril, une salle était dédiée aux magnifiques estampes japonaises d’Itō Shinsui, un des maîtres du mouvement shin-hanga qui marqua leur renouveau entre 1910 et 1960. Puis on passe à Behave, une exposition de plusieurs artistes autour de raréfaction des abeilles.
Notre balade, de presque 2h, s’est finit par une petite pause dans le patio.
Combien ça coûte
12 € par adulte, gratuit pour les moins de 18 ans.
Petit conseil
Après la Fondation, continuez votre balade en redescendant par les jardins de Montjuic. C’est très agréable.
Le truc en plus
Si vous n’avez ni le temps, ni l’envie de visiter la Fondation Miró, amusez-vous à chercher ses 3 œuvres dans Barcelone. Nous avons vu la statue de la « Dona i ocell », la femme et l’oisillon, dans le parc Joan Miró, la mosaïque Pla del’Os sur laquelle la plupart des gens marchent sans faire attention sur les Ramblas et la gigantesque œuvre murale à l’aéroport de Barcelone.
Que vous vouliez manger des tapas ou d’autres cuisines, tout est possible à Barcelone. Le seul endroit à éviter, pour manger, ce sont les Ramblas : les restaurants y sont plus chers qu’ailleurs et ils ne sont pas bons.
Nous avons pris la plupart de nos petits déjeuners et diners dans notre appartement. Pour les courses, il y a des magasins d’alimentation partout. Si vous voulez du bio, il faudra chercher les magasins spécialisés car il n’y en a pas du tout ailleurs.
Nos bonnes adresses
Toutes comprennent des plats végétariens.
Tapas
Bodega monumental
Pour les tapas, forcément.
Carrer de la Creu Coberta, 87
Healthy/coffeeshop/brunch
Granja Petibo
Pour leurs burgers (dont un végétarien)
Passeig de Sant Joan, 82
Près de la Sagrada Familia
Brunch and Cake by the Sea
Pour les assiettes gourmandes et leurs jus frais
Passeig de Joan de Borbó, 5
Il y a plusieurs Brunch and Cake dans Barcelone. A noter pour celui-ci : se mettre en terrasse est payant !
Trópico
Pour leur carte tropicale variée et leurs jus.
Attention, il est très prisé des Barcelonais le weekend, pensez à réserver.
Carrer de Marquès de Barberà 24
Nous aurions aimé y aller
El Nacional
Un endroit regroupant 4 restaurants et 4 bars proposant des recettes traditionnelles ibériques
Nous sommes repartis très vite
La Boqueria
Le marché alimentaire qu’il faut voir, sans enfants ou très tôt le matin, quand il n’est pas encore pris d’assaut. Il y avait vraiment trop de monde quand nous y sommes passés. Bon à savoir : il faut s’y enfoncer un peu pour trouver des tarifs plus bas.
Pour les amateurs de foot, petits et grands, il y a un endroit incontournable, mythique, Camp Nou. Si cela vous intéresse, il ne faut pas vous y prendre à la dernière minute car les places sont chères (dans tous les sens du terme).
Bon à savoir
Les dates des matchs sont données à titre indicatif. Donc évitez de prendre des places les jours proches de vos arrivée ou départ. Le match était le lendemain de notre arrivée, je pensais que nous étions tranquilles. Sauf qu’il a été avancé de dimanche soir à samedi à l’heure prévue de notre arrivée. Et que notre train a fait partie des nombreux trains annulés pendant la grève perlée… Du coup, nous avons dû prendre l’avion, un jour plus tôt.
Nous avons pris les places les moins chères (et pourtant déjà très chères), donc nous étions tout en haut. C’est bien pour la vue d’ensemble, moins pour savoir qui a le ballon – enfin surtout pour moi qui ne connais pas les joueurs - !
Une autre chose à savoir, c’est que le stade n’est pas couvert. Ben oui, il ne pleut pas à Barcelone… Sauf ce jour-là, évidemment. Nous n’avions ni cape de pluie, ni parapluie… Misère…
Heureusement le Dieu du foot est pote avec Dame Nature. Et la pluie s’est arrêtée au coup de sifflet. Ouf. Sauvée. Je mets bien « sauvée » parce que pour les garçons, ce n’était visiblement pas un souci.
Nous avons assisté à la rencontre Barcelone-Valence. Le Barça a gagné 2-1, avec le 2e but par Umtiti, le Français. #FiersNousEtions !
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